Sur la quatrième de couverture, tiré de "Quelques notes sur la contrainte" par Alhama GARCIA :
"Nicole Gremion, dans son écriture, a toujours défendu le tanka. Ne parlons pas de tanka classique, régulier, traditionnel ... parlons simplement de tankas, beaux; émouvants, dans toute leur diversité d'inspiration. Elle-même et ses amis, présentent ici la meilleure preuve que la contrainte est peu de chose, face à l'exeptionnelle richesse expressive de cette poésie brève.
Chacun peut déceler ces constantes dans les poèmes de Nicole Gremion. On les retrouvera tout au long de la pratique de l'écriture de la poésie en général, et du tanka, en particulier, comme dans l'expérience personnelle et collective nourrissant l'inspiration. Elle régit notamment ce qui dans les différents domaines concernés fait partie de l'illicite ou du permis, tant il est évident que la poésie touche à quelque chose que frôle le sacré, au moins dans la dimension d'un chant intime. Mais qui veut vivre, et se faire entendre."
Ici, les trois premiers de mes 30 tankas, publiés dans ce recueil :
Loire à marée haute
d'un arbre je me souviens
près des roselières
ce busart en vol de chasse
sous un ciel ennuagé
A travers les nues
sous la ramure des chênes
la mare se froisse
mon reflet strié de gel
s'enfonce dans ce dédale
La boule orangée
sous les assauts de l'hiver
se libère enfin
à cette empreinte du temps
m'initie le physalis
Françoise Deniaud-Lelièvre
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire