La bise fait tourner la girouette au nord-est. D'abord de petits flocons dégringolent. Mais comme le gel persiste depuis plusieurs jours,
les mangeoires,
les toits,
les murs de pierre,
commencent à blanchir.
Le manteau de l'hiver s'épaissit d'heure en heure.
Au bord du silence
flocons au bout de son bec
~ le Tarin des aulnes
Puis la neige tombe drue. L'allée déroule son tapis blanc sur les graviers.
Le pommier d'amour joue au sapin de Noël, avec ses boules rouges et sa poudre blanche.
Un glaçant vacarme
près des mangeoires vidées
~ la neige griffée
Bien emmitouflée, je fais quelques pas dehors, je traverse l'allée immaculée jusqu'à la boîte aux lettres. J'ouvre le vieux portail noir endimanché de magnifiques monticules blancs. Pas de courrier, je reviens en marchant dans l'empreinte de mes pas.
Le long de l'allée
mes pas font craquer la neige
~ jouissance subtile
Je tape mes pieds sur le seuil de la maison. Une douce chaleur m'enveloppe dès la porte franchie. J'entends le vent qui pleure dans la cheminée. Sur le mur, je regarde les photos de mes petits enfants glissant joyeusement sur le toboggan vert du jardin. Dehors, le soleil monte dans le ciel, la réverbération est si aveuglante, qu'elle me fait cligner des yeux.
Un souffle soulève
la partition du silence
~ flocons papillon
les mangeoires,
les toits,
les murs de pierre,
commencent à blanchir.
Le manteau de l'hiver s'épaissit d'heure en heure.
Au bord du silence
flocons au bout de son bec
~ le Tarin des aulnes
Puis la neige tombe drue. L'allée déroule son tapis blanc sur les graviers.
Le pommier d'amour joue au sapin de Noël, avec ses boules rouges et sa poudre blanche.
Un glaçant vacarme
près des mangeoires vidées
~ la neige griffée
Bien emmitouflée, je fais quelques pas dehors, je traverse l'allée immaculée jusqu'à la boîte aux lettres. J'ouvre le vieux portail noir endimanché de magnifiques monticules blancs. Pas de courrier, je reviens en marchant dans l'empreinte de mes pas.
Le long de l'allée
mes pas font craquer la neige
~ jouissance subtile
Je tape mes pieds sur le seuil de la maison. Une douce chaleur m'enveloppe dès la porte franchie. J'entends le vent qui pleure dans la cheminée. Sur le mur, je regarde les photos de mes petits enfants glissant joyeusement sur le toboggan vert du jardin. Dehors, le soleil monte dans le ciel, la réverbération est si aveuglante, qu'elle me fait cligner des yeux.
Un souffle soulève
la partition du silence
~ flocons papillon
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