Haïkus d'hiver, dix petits poèmes japonais se sont nichés entre neiges et tempêtes. Des instants éphémères et envoutants dans le blizzard de la saison, tout droit sortis de mon imagination.
La lune hivernale
toute emmitouflée de brume
l'écharpe hivernale
Nuit de tempête
le bruit des portes claquées
traverse les murs
Cimetière d'hiver
dans les rafales glaciales
mon chapeau blanchi
Grand vent et froidure
sur le chemin forestier
comme un blanc manteau
Forêt enneigée
un rapace crie au loin
violent coup de vent
En fin de journée
le cri perçant du blizzard
entre deux névés
Cet amour en cage
par le blizzard emporté
fleurit sous la neige
Par un froid polaire
la petite charbonnière
saupoudrée de blanc
Dans les rues soufflées
les trottoirs blancs balayés
les passants pressés
Un glaçant vacarme
près des mangeoires vidées
la neige griffée
La lune hivernale
toute emmitouflée de brume
l'écharpe hivernale
Nuit de tempête
le bruit des portes claquées
traverse les murs
Cimetière d'hiver
dans les rafales glaciales
mon chapeau blanchi
Grand vent et froidure
sur le chemin forestier
comme un blanc manteau
Forêt enneigée
un rapace crie au loin
violent coup de vent
En fin de journée
le cri perçant du blizzard
entre deux névés
Cet amour en cage
par le blizzard emporté
fleurit sous la neige
Par un froid polaire
la petite charbonnière
saupoudrée de blanc
Dans les rues soufflées
les trottoirs blancs balayés
les passants pressés
Un glaçant vacarme
près des mangeoires vidées
la neige griffée
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